Invitée d’une série d’émissions sur France Culture retrouver ici :
https://www.franceculture.fr/oeuvre/dialectique-de-la-pop
Critiques radio de l’ouvrage :
C’est un vrai ouvrage de philosophie, d’esthétique, à la vocation heuristique. Je retrouve sa passion pour cette musique. La schizophrénie est résolue entre sa fascination pour la pop et celle pour un philosophe qu’elle admire énormément. Olivier Lamm
On s’attaque à une montagne dont on ne sait pas si on va gravir le sommet, mais c’est passionnant. Ce n’est pas forcément un livre qui s’adresse à tout le monde. Elle ferraille avec ses idées en donnant au livre beaucoup de passion. Pascaline Potdevin
J’aimerais enlever des passages pour garder tout ce qu’Agnès Gayraud dit de magnifique sur la musique. Cela restera un ouvrage référence sur la pop, puisque personne n’avait jeté jusque-là, avec un regard aussi précis et articulé sur la pop. Christophe Conte
Il y a un sommaire très bien fait, on peut aussi lire par entrées, aller piocher dans le livre. Lucile Commeaux
Avis Critique : https://www.franceculture.fr/emissions/avis-critique/esthetique-des-cultures-populaires
« Je vous propose de commencer par l’ouvrage d’Agnès Gayraud, Dialectique de la Pop, publié par les éditions La Découverte dans la collection « La Rue musicale ». Musicienne, auteure-compositrice et interprète sous le nom La Féline, Agnès Gayraud est aussi philosophe, professeure d’esthétique à La Villa Arson, à Nice. Ancienne élève de l’école normale supérieur, elle avait consacré sa thèse à La critique de la subjectivité et de ses figures chez Theodor Adorno, le philosophe allemand, figure centrale de l’école de Francfort et premier critique radical de la « musique populaire légère » sert encore ici de fil rouge.
Car c’est l’une des spécificités de la pop telle que la pense Agnès Gayraud : c’est une forme artistique qui se ponde dans la féconde hostilité dont elle est l’objet. C’est en tant qu’objet méprisée, jugée indigne de toute approche esthétique, qu’elle fait l’objet au sein même de ses défenseurs d’homérique bataille sur le thème de la bonne et de la mauvaise musique, que la Pop doit être un objet de réflexion. Et dans ces conditions, Adorno, cet « ennemi objectif des musiques populaires légères, s’avère un allié objectif de l’amateur qui cherche à les comprendre ».
Agnès Gayraud propose une véritable enquête philosophique qui puise autant dans ses réflexions sur l’esthétique que l’histoire des techniques ou les modèles économiques… pour montrer que la Pop est bien plus qu’un bien de consommation, une des formes majeures de l’expression humaine moderne.
Avec ce livre Agnès Gayraud propose une lecture complètement nouvelle, complètement inédite, à la fois un livre de fan puisqu’elle est elle-même chanteuse et également fan de pop comme critique dans Libération. Elle s’est nourrie toute sa vie de cette histoire de la pop et en même temps elle est philosophe. Ce que j’apprécie par dessus tout c’est qu’elle n’est pas philosophe le matin et fan l’après-midi. Elle entremêle les deux. (Jean-Marie Durand)
J’ai été impressionné par cet alliage assez rare dans la production des essais aujourd’hui entre ambition théorique et sensibilité artistique et sa façon de l’aborder (…). Etudier la pop pour elle, l’écouter, la réécouter, en refaire l’expérience avec le même genre d’étonnement que requiert la philo. il ne s’agit pas de la domestiquer avec les catégories de la raison. (Joseph Confavreux)
Interviews filmées :
HORS-SÉRIE – DIAGONALES SONORES, AVEC RAPHAËLLE TCHAMITCHIAN
https://www.hors-serie.net/Diagonale-Sonore/2020-01-25/Dialectique-de-la-pop-id388
RADIO LOMAX : https://www.youtube.com/watch?v=8jJr3m7mxpk